Du FabLab mobile à FabOutaouais, à Startup Weekend Gatineau/Outaouais!

Startup Weekend Gatineau/Outaouais, qui a eu lieu du 21 au 23 mars 2014, a été riche en rebondissements pour moi!

Nous étions plus d’une vingtaine à faire un « pitch » de 59 secondes en vue d’intéresser d’autres participants à participer à notre projet de startup. Au final, le FabLab mobile n’a recueilli que 5 votes. Il s’agit d’un bus équipé comme un laboratoire de fabrication numérique pour faire la tournée des écoles et des bibliothèques de l’Outaouais pour sensibiliser et informer les jeunes et les moins jeunes aux possibilités qu’offrent les nouveaux modes de production numérique.  J’ai appris après coup que la plupart des gens ne savaient pas ce qu’était un FabLa, et que pour certains le concept même de FabLab avait une connotation négative!

Les organisateurs de Startup Weekend m’ont incitée en vain à me joindre à l’une des équipes dont le pitch avait eu plus de succès. Pourtant aucun de ces projets ne me semblait présenter autant de potentiel pour le développement économique et social de l’Outaouais que le projet de FabLab mobile.

Je n’étais pas seule à hésiter de me joindre à une autre équipe. Pierre Cléroux, un gestionnaire sénior assis à côté de moi, hésitait lui aussi. Je lui ai proposé de faire équipe avec moi.  Je savais qu’à deux nous pourrions en convaincre d’autre (« it takes two to start a movement! »).

Puis on m’a dit qu’il fallait être trois. J’ai alors invité Reda Bensouda du Cégep de l’Outaouais, qui assistait à Startup Weekend comme observateur, à se lancer en affaires avec la petite équipe du FabLab mobile. Heureusement pour nous, Reda a de suite compris que sa meilleure option pour mettre à profit ce weekend consisterait à nous aider à donner des ailes au concept de FabLab en Outaouais! Nous étions donc trois. Puis Maguy Eustache, architecte et pédagogue à l’Éducation continue de l’Université d’Ottawa, nous a dit que notre projet lui semblait le plus compatible avec le sien qui n’avait pas été retenu et qui visait à enseigner l’architecture aux enfants avec des moyens tactiles.

À quatre, le samedi, nous avons rencontré plusieurs coachs très intéressants qui nous ont aiguillés sur plusieurs pistes différentes. On nous a même dit que le mot « FabLab » ne passe pas la rampe!  Malgré plusieurs douches froides et déceptions,  et aussi plusieurs perches tendues, nous avons réussi à préparé une première ébauche de présentation très tard le samedi soir. Maguy a contacté le directeur de la formation continue à l’Université d’Ottawa pour obtenir son appui, et Reda a su convaincre un client potentiel de donner la chance au Fab Outaouais de lui démontrer ce qu’il pourrait faire en terme de prototypes pour un boîtier d’ordinateur.

Le dimanche matin, très tôt, une étudiante du Cégep, Thamila Faradji, s’est jointe à notre équipe parce que la sienne ne semblait aller nulle part. Et Reda n’a pas eu trop de mal à convaincre son frère Taoujik Bensouda à faire équipe avec nous.  De moins un nous sommes passés à six, et nous avons performé comme une équipe du tonnerre, tricotée très serrée, tout en respectant les couleurs de chacun. Thamila a su faire preuve d’une grande capacité d’adaptation face à toutes les requêtes des membres de l’équipe pour finaliser une présentation Prezi.

Nous remercions tous nos coachs de la région, notamment Michel Mellinger, Stéphane Gagnon, Danielle Cyr, Christian Beauclair, Jean-François Leblanc, Chantal Belleau, Isabelle Girard, Nathalie Lapointe, Stéphane Fréchette, Éric Dumont et Daniel Lauzon pour toute l’aide qu’ils nous ont apportée.Un grand merci aussi à Jérome Soucy et Sergio Escobar de Montréal.

Nous avons fait avancer notre réflexion sur le modèle d’affaires de FabOutaouais, merci, et merci encore à notre merveilleuse équipe et aux coachs qui nous ont aidés. Enfin, merci aux organisateurs de Startup Weekend.

Claude

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.